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 Henri Salvador n'est plus!

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Henri Salvador n'est plus! Empty
MessageSujet: Henri Salvador n'est plus!   Henri Salvador n'est plus! Icon_minitimeMer 13 Fév 2008, 16:21

Le mercredi 13 février 2008

Henri Salvador n'est plus!


Henri Salvador n'est plus! 20070817.WWW000000548_20801_1

Associated Press et Agence France-Presse
Paris

Le crooner à la voix de velours et aux éclats de rire mémorables a quitté la scène. Auteur, compositeur et chanteur qui savait manier la poésie autant que l'humour, Henri Salvador est décédé mercredi matin, après 60 ans d'une carrière solo jamais entamée par l'assaut des modes et du temps.

Le chanteur à l'éternel complet blanc et à l'inusable joie de vivre a été victime d'une rupture d'anévrisme, vers 10 h 30 à son domicile parisien de la place Vendôme, a-t-on appris auprès de sa maison de disques Polydor.

Maladie d'amour, Jardin d'hiver, Syracuse, Une chanson douce ont donc perdu leur interprète, qui avait récemment décidé de quitter la scène. «Je suis le seul qui peut tirer sa révérence encore vivant», avait-il lancé avant son dernier concert parisien en décembre dernier. Il devait encore se produire le 12 avril à La Défense dans le cadre du festival Chorus des hauts-de-Seine.

Henri Salvador n'avait pas abandonné la musique et il travaillait à la préparation d'un dernier album, qu'il pensait enregistrer cette année. «J'ai encore ma voix», avait-il confié à l'Associated Press en juillet dernier. «Autant m'en servir. Si je peux encore offrir quelques belles chansons aux Français, ce serait merveilleux».

La liste de ses succès est pourtant presque interminable. Le lion est mort ce soir, Syracuse ou Le loup, la biche et le chevalier témoignent de sa patte empreinte de poésie et de nostalgie, d'humour caustique aussi, mêlant blues, rock ou biguine (Blouse du dentiste, Rock and roll mops, Faut rigoler ou Zorro est arrivé). Son répertoire va des titres pour enfants, aux chansons commerciales, «pour manger», et jusqu'aux inoubliables succès intemporels, comme Chambre avec vue. La chanson-titre de l'album de son retour en 2000, lui avait valu la reconnaissance tardive de ses pairs par le biais de deux Victoires de la musique.

Au total, quelque 950 titres écrits et/ou composés par Salvador ont été déposés à la Sacem, la société de gestion collective du droit d'auteur pour la musique. Mais «j'en ai 2000 ou 3000 qui dorment à la maison», affirmait cet infatigable travailleur, qui composait ses mélodies au synthétiseur dans son studio.

Doyen de la chanson française, ce fils d'un père guadeloupéen d'origine espagnole et d'une mère d'origine amérindienne avait débarqué à Paris l'année de ses sept ans, venu de sa Guyane natale. L'écoute de Duke Ellington et de Louis Armstrong à l'adolescence a transformé sa vie et c'est par le jazz qu'il commence sa carrière, après avoir appris la guitare seul.

D'abord accompagnateur de musiciens - dont Django Reinhardt -, il a rejoint Ray Ventura et son orchestre, avant d'emprunter la voie du succès en solo en 1947. Il rencontre le succès dès son premier disque avec les chansons Clopin-clopant et Maladie d'amour.

Salvador a toujours été accompagné du meilleur de l'air du temps: il a travaillé avec Boris Vian, avec qui il a écrit 200 chansons, côtoyé Sacha Distel ou Gilberto Gil. Plus récemment, il avait collaboré avec Laurent Voulzy, Benjamin Biolay, Keren Ann ou les Pink Martini, qui ont repris Syracuse.

En 1957, il a notamment composé Dans mon île, qui aurait inspiré Carlos Antonio Jobim pour créer la bossa nova. Jobim a dit: «mais c'est ça, voilà ce qui faut faire: il faut ralentir la samba, faire de belles mélodies et de beaux accords», racontait Salvador, «j'en revenais pas».

L'homme, qui a aussi été un grand showman de la télévision, affirmait ne pas ressentir le poids des ans. Tout juste avouait-il avoir été fatigué par une pneumonie après la sortie de Révérence, son dernier album enregistré en grande partie au Brésil, merveille de pays, et paru à l'automne 2006.

L'artiste, qui se réfugiait souvent derrière le paravent de l'humour et de ses grands éclats de rire, cachait une vraie sensibilité. En octobre, il avait laissé échapper des pleurs sur la scène de la salle Pleyel. «Je trouve que c'est une faiblesse pour un artiste. Je m'en suis voulu», avait commenté l'artiste. «J'ai réalisé que c'était une des dernière fois que je voyais mon public».

Henri Salvador affirmait mener une vie extrêmement simple au côté de sa seconde épouse, Catherine Costa. «Je ne suis pas un people, on ne me voit pas partout», disait-il, «je suis satisfait de ma petite vie». Une vie saine («je n'ai pas bu, je ne me suis pas drogué, je n'ai pas fumé»), marquée par le travail et quelques parties de boules provençales, un sport dont il était spécialiste.

Quelques réactions

Le chanteur français Henri Salvador est mort ce mercredi matin à sa résidence de Paris, à l'âge de 90 ans. Le célèbre artiste a été victime d'une rupture d'anévrisme.
Voici des réactions recueillies à la suite de l'annonce de son décès:

- Le président français Nicolas Sarkozy, faisant part de son «infinie tristesse», a salué un artiste qui se plaçait «aux confluents du jazz, de la chanson et de la bossa nova, de l'Europe et de l'Amérique, ami de Boris Vian, de Sacha Distel et de Gilberto Gil». Pour lui, Henri Salvador «a incarné avec humour et élégance, pendant plus d'un demi-siècle, l'art de la chanson «à la française», citant Une chanson douce, Syracuse, Le jardin d'hiver chantés par «sa voix de velours inimitable».

- Le premier ministre français François Fillon a salué «son extraordinaire longévité artistique, des années 30 à son dernier album Révérence en 2006», qui «force l'admiration et a fait de lui l'un des artistes français les plus célébrés. Il rend hommage «à ce Français de Guadeloupe né à Cayenne, interprète de Syracuse, Maladie d'amour ou du Jardin d'hiver et qui aura marqué tous les genres musicaux du rock au jazz en passant par la bossa nova. Son rire si caractéristique et sa personnalité solaire manqueront à des générations de Français bercés par sa Chanson douce.

- L'ancien directeur de l'Olympia, Jean-Michel Boris, a salué une «carrière absolument phénoménale» et une «voix magnifique». «C'est une grande perte», a-t-il dit sur France Info en parlant également d'un «grand guitariste». «Henri, on a toujours beaucoup plus en tête son rire et son côté humoristique, alors qu'à côté de ça, il y a beaucoup de tendresse dans les chansons qu'il a interprétées».

- La ministre française de la Culture, Christine Albanel, parlant d'une disparition qui la touche, s'est souvenue de son dernier concert parisien en décembre dernier qui «avait été un moment d'émotion collective vraiment extraordinaire». «Je suis triste de cette disparition mais, en même temps, je trouve formidable qu'à 90 ans, il était là, en scène, encore à communier avec son public», a-t-elle dit sur France Info en évoquant «un passionné de chanson française» qui «avait tous les talents: il avait fait des chansons comiques, amusantes, des sketches, mais il était aussi jazzman tout à fait étonnant».

- Le compositeur Michel Legrand, qui a été le pianiste d'Henri Salvador, a salué son «talent (...) quelque chose qui (l)'a toujours bouleversé». «On était des amis, on était inséparables», a-t-il expliqué sur Europe-1, racontant que, dans le travail, «il était contradictoire: il était à la fois vachement paresseux, il passait ses journées au lit quand on était en tournée, il sortait seulement le soir pour aller faire le concert». «En même temps, il était très, très travailleur, il voulait que ce soit parfait, impeccable».

- Le chanteur et compositeur Laurent Voulzy a rendu hommage à «un grand guitariste» avec lequel il a travaillé, ayant notamment écrit des arrangements pour lui. «J'avais évidemment de l'admiration pour lui parce que c'était un grand musicien, et puis j'appréciais l'homme», a-t-il déclaré sur RTL.

- L'animateur de télévision Michel Drucker a rappelé qu'il était «un très grand musicien qui a amené la bossa nova en France». «C'est un très grand jazzman. Il avait appris à (Sacha) Distel à jouer de la guitare. Ils vont pouvoir faire un boeuf ensemble», a-t-il déclaré sur RTL. Salvador «était l'artiste préféré de Charles de Gaulle (...) et des Français: c'est une petite partie de nos vies qui disparaît avec Henri», a conclu Michel Drucker.

- L'ancien président Jacques Chirac et sa femme Bernadette, qui disent avoir perdu «un ami très cher», estiment dans un communiqué que «la France perd aujourd'hui un immense talent, dont les chansons comme l'éclat de rire resteront dans toutes les mémoires». «Il était également un homme de coeur, d'une grande sensibilité, généreux, attentif, doté de qualités humaines exceptionnelles, d'un esprit vif et d'une joie de vivre si communicative».

- L'ancien ministre de la Culture Jack Lang juge que «cet homme-orchestre a su marier avec bonheur les couleurs, les cultures, les saveurs et inventer un art métissé profondément français. Nous n'oublierons jamais ses légendaires éclats de rire qui ponctuaient ses traits d'humour décapants et ses rythmes endiablés. Il aura dominé le siècle par sa stature originale et a su tour à tour avec drôlerie et tendresse entremêler son inspiration à celle d autres créateurs tels que Ray Ventura, Boris Vian». Dans un communiqué, M. Lang estime que «l'un des miracles de l'oeuvre de Henri Salvador est d'avoir réussi à traverser et à émouvoir toutes les générations».

- Le député de la Guadeloupe Victorin Lurel salue dans un communiqué «une grande figure du music-hall français qui portait l'Outre-mer dans son coeur et qui fut l'un des premiers symboles de la diversité culturelle». «Son rire et ses nombreuses chansons appartiennent aujourd'hui au patrimoine culturel français», estime le président du Conseil régional de la Guadeloupe.

- La secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet évoque dans un communiqué «un artiste immense qui a marqué des générations entières d'hommes et de femmes». «Amoureux du jazz, amuseur inconditionnel et même fondateur de la bossa nova à la française, ses mélodies et ses éclats de rires laisseront une empreinte profonde dans nos têtes et dans nos coeurs», observe-t-elle.

- L'humoriste Elie Semoun a salué sur LCI la mémoire d'Henri Salvador qui «lui a donné l'impulsion pour chanter, il a même eu la gentillesse de (lui) offrir quelques mélodies dans (son) deuxième album». «Son enveloppe corporelle va disparaître mais son oeuvre va rester».

- La chanteuse Nicole Croisille a salué un «showman d'enfer», plein d'humour et d'autodérision. «Toute mon adolescence a été bercée par ces jolies berceuses avec lesquelles on l'a connu au début», a-t-elle témoigné sur RTL, avant de rappeler le «magnifique retour» du chanteur à la fin de sa carrière. «Mon regret aura été de n'avoir pas fait de duo avec lui à ce moment-là», a-t-elle confié.

- L'animateur Stéphane Collaro a dit «chapeau» sur RTL à Henri Salvador car il avait réussi à «faire des succès avec des chansons comiques et avec des chansons poétiques et nostalgiques». «Je croisais toujours Henri avec beaucoup de bonheur. C'était vraiment la joie de vivre, - j'allais dire la joie de rire, avec un rire communicatif, comme on en fait peu», a-t-il ajouté. «Il a eu une vie magnifique, une carrière fantastique et, j'espère, une mort douce et sereine».

Les principales étapes de sa carrière

- 18 juillet 1917 : naissance à Cayenne.

- 1942 : Ray Ventura, qui l'a remarqué dans un cabaret de la Côte d'Azur l'année précédente, l'emmène avec ses Collégiens en tournée en Amérique du Sud.

- 1946 : retour en France où il crée Clopin clopant de Pierre Dudan et Bruno Coquatrix.

- 1947 : Maladie d'amour.

- 1950 : Une chanson douce.

- 1956 : rencontre de Boris Vian avec qui il écrira 400 chansons sous le pseudonyme de Henri Cording (Blouse du dentiste, La java mondaine, Faut rigoler, Rock and roll mops...).

- 1962 : écrit Syracuse sur des paroles de Bernard Dimey.

- 1964 : fonde sa société de production phonographique Rigolo. Salvador sera le premier artiste de variétés à se lancer dans la production et à acquérir ainsi son autonomie, modèle qui sera ensuite repris (de Anne Sylvestre et Pierre Perret pour les pionniers, jusqu'à Jean-Jacques Goldman ou Pascal Obispo aujourd'hui). Il a revendu cette maison de disques ainsi que ses éditions en 1997 respectivement à EMI et à Première Musique (éditeur de Stravinsky, Duke Ellington...).

- 1965 : Zorro est arrivé.

- 1970 : devient un animateur d'émissions de télévision à succès, Salves d'Or.

- 1976 : décès de sa femme, Jacqueline, rencontrée en 1949, qui fut de son propre aveu son «double» professionnel.

- 1994 : album Monsieur Henri.

- 17 octobre 2000 : Chambre avec vue, avec Keren Ann et Benjamin Biolay (avec qui il se brouillera violemment par la suite).

- Octobre 2001 : dans un livre-confession, le photographe des yéyés Jean-Marie Périer révèle que son père biologique n'est pas le comédien François Périer, qui l'a élevé, mais Henri Salvador.

- Novembre 2001 : Henri Salvador épouse la productrice de télévision Catherine Costa.

- 2003 : album Ma chère et tendre, en hommage à son épouse.

- Juin 2004 : il est fait commandeur de la Légion d'honneur.

- Octobre 2006 : album Révérence, ainsi titré car il marque ses adieux à la scène.

- 18 juillet 2007 : il fête ses 90 ans sur scène lors d'un concert anniversaire à Monaco.

- 15 novembre 2007 : la cour d'appel de Paris condamne Jacky Boy Music, une société qui avait édité sans son autorisation une compilation de ses chansons, à lui verser 105 000 euros en réparation de son préjudice.

- 21 décembre 2007 : il fait ses adieux à la scène et donne son dernier concert au Palais des Congrès de Paris. «C'est une déchirure que de vous quitter», conclut-il à l'adresse de son public.
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MessageSujet: Re: Henri Salvador n'est plus!   Henri Salvador n'est plus! Icon_minitimeMer 13 Fév 2008, 16:24

"Une chanson douce", quelle belle ballade!
Et quelle carrière pour ce crooner! Henri Salvador n'est plus! 823669
Son rire rstera légendaire avec son éternel sourire!
Les anges vont maintenant rigoler...
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MessageSujet: Re: Henri Salvador n'est plus!   Henri Salvador n'est plus! Icon_minitimeMer 13 Fév 2008, 16:28

Le loup, la biche et le chevalier(Une chanson douce)
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Paroles: Maurice Pon. Musique: Henri Salvador 1950
Titre original: "ou aussi "Une chanson douce""
© Maurice Pon / Henri Salvador
autres interprètes:
Nana Mouskouri, Philippe Chatel, Gérard Rinaldi

Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi
Car ta peau est douce
Comme la mousse des bois.

La petite biche est aux abois.
Dans le bois, se cache le loup,
Ouh, ouh, ouh ouh !
Mais le brave chevalier passa.
Il prit la biche dans ses bras.
La, la, la, la.

La petite biche,
Ce sera toi, si tu veux.
Le loup, on s'en fiche.
Contre lui, nous serons deux.
Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
Une chanson douce
Pour tous les petits enfants.

O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
eh, eh, eh, eh

La jolie princesse
Avait tes jolis cheveux,
La même caresse
Se lit au fond de tes yeux.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie.

{Variante pour les 2 derniers:}

O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
A tout jamais

Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie.
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