Le mercredi 06 février 2008Un vote sur l'extension de la mission afghane ravive les scénarios d'élection![La chute des conservateurs? 342933](https://2img.net/h/tempsreel.nouvelobs.com/file/342933.jpg) |
Le premier ministre Harper a rencontré le chef libéral Stéphane Dion mardi soir pour convaincre les libéraux d'appuyer cette motion. La Presse Canadienne
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La Presse Canadienne
Ottawa
Campant tous sur leur position respective sur la présence canadienne en Afghanistan, le gouvernement conservateur et les trois partis d'opposition semblent sur la voie de la collision, un impact qui pourrait bien précipiter le pays en élection.
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Le gouvernement conservateur a fait monter d'un cran le débat entourant la mission afghane en déclarant vouloir présenter sous peu aux Communes une motion proposant le prolongement de la mission de combat en Afghanistan. Il ferait de ce vote une question de confiance.
La motion devrait être déposée jeudi, mais le vote ne se tiendrait qu'en mars, après le vote sur le budget.
Comme il s'agirait d'une question de confiance, une défaite du gouvernement minoritaire conservateur pourrait conduire à sa chute et à des élections, à condition que le budget fédéral, également une question de confiance, n'ait pas provoqué cette chute auparavant.
Le premier ministre Stephen Harper a dévoilé ses intentions au chef de l'opposition officielle, Stéphane Dion, lors d'une rencontre mardi soir.
RefusAprès réunion avec les députés de son caucus, mercredi matin, M. Dion a annoncé que son parti refuserait d'appuyer la motion des conservateurs puisqu'ils conservent leur position et s'opposent à un maintien de la mission de combat à Kandahar après février 2009.
Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique sont aussi opposés à l'extension de la mission.
La position ferme de tous les partis sur la question relance de plus belle les possibilités d'élection générale.
M. Dion a dit ne pas craindre de se retrouver en campagne électorale. Les libéraux tenteront néanmoins d'apporter des amendements à la motion afin de mettre l'accent sur les efforts de reconstruction et d'aide humanitaire.
Mais dans les coulisses, chez les libéraux, on admet ne pas entretenir beaucoup d'espoir à trouver un compromis.